Dr Minus & M. Non

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Depuis 2 ou 3 mois déjà, mon adorable fils s’est transformé en mini démon.
Tout est devenu source de conflits… Ça n’arrête pas une minute. C’est tellement fatigant.
Il refuse tout, il suffit qu’on lui dise « fais ça » pour qu’il ne veuille plus le faire même si c’est quelque chose qu’il adore.

Morceaux choisis :
Moi : « On va au bain? »
Minus : « Non ! »
Moi : « Mange tes tomates ; On met les chaussures ; On va se promener  »
Minus : « Non ; Non ; NON ! »

On en arrive même à des moments ridicules :
Moi : « Bonne nuit, fais des beaux rêves »
Minus : « Non »
Ok…

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Alors, il paraît qu’il n’y a pas qu’une seule crise d’adolescence mais 3 en fait. C’est mon pédiatre, le Docteur Grandsenne (celui que j’avais quand j’étais bébé), qui l’a écrit dans son livre « Bébé dis-moi qui tu es ».

Et donc là, apparemment, nous sommes en plein dans la 2ème, celle où Monsieur Minus s’affirme. Eh bien, si cette crise nous donne un aperçu de celle qu’il fera à l’adolescence, on est pas sortis de l’auberge !

J’ai quand même du mal à comprendre comment un enfant aussi sage que le mien a pu changer autant du jour au lendemain.
Pourquoi faut-il que, tout d’un coup, tout se passe mal ? Qu’est-ce que ça lui apporte ?
Parce que oui, ça se passe mal ! Parce que je ne cède pas, je punis, donc il pleure… Mais il recommence dès qu’il ressort de sa chambre !
J’ai droit à des caprices incroyables. Ce matin, on est allés faire des courses, tout allait bien jusqu’au moment où il a dû me donner la main. Et là, j’ai déclenché un cataclysme… Des hurlements et des pleurs dans le magasin tandis que très dignement je traîne mon fils par le bras, sous les regards des autres gens… Quoi ? Ils ont jamais eu de gosses qui font des colères eux ? Ils peuvent pas regarder ailleurs non ? Parce que bien sûr, les plus grosses crises se font toujours en public, c’est tellement plus sympa. Bien coller la honte à sa mère dans les rayons du supermarché, c’est quand même vachement plus rigolo que dans le salon…

Heureusement, ces périodes d’enfer journalier alternent avec des périodes plus calmes…
Mais je dois bien dire que c’est usant, surtout lorsque, comme moi, on a décidé de prendre un congé parental pour s’occuper de sa progéniture adorée, et que donc on passe la journée entière avec elle et ses crises. Dans ces moments-là, on se dit : « Mais pourquoi j’ai fait ça ? Je voulais passer du temps avec mon bébé adoré et je me suis tranformée en sorcière hurlante ! »
Je suis perplexe… Forcément, ces journées ne sont pas bonnes pour lui non plus, alors pourquoi s’infliger ça ? Pourquoi NOUS infliger ça ?
Je ne sais pas, je n’ai pas la réponse, personne ne l’a je pense, mais j’aimerais bien qu’on la trouve… J’aimerais pouvoir soulager ces crises et les comprendre, soulager ces journées horribles et éviter toute cette tension.

En attendant, on profite à fond des bonnes journées et on survit aux autres…

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