Il y a quelques semaines (ouais moins d’un mois, je m’améliore vachement), j’ai reçu un livre. Mais pas un livre comme d’habitude ! Pas un livre pour mes petits marmots et pas un roman non plus.

J’ai reçu Histoires de Petits-Grands à l’usage des adultes qui se posent des questions de Jean Epstein.
Jean Epstein, l’auteur donc, est psychosociologue. Il est spécialiste de l’enfant, de l’adolescence et de la famille. On peut donc dire qu’il connaît bien son sujet ! Il a d’ailleurs déjà écrit deux autres livres : Comprendre le monde de l’enfant et Le jeu enjeu.

Alors de quoi ça parle ce livre ?
Eh bien c’est un bouquin constitué de petites scènes de la vie de tous les jours, classées par thèmes. Ces petites scènes ont pour but de nous faire remarquer des petites choses sur nous, sur nos enfants, sur nos habitudes, sur l’éducation…
Tout ça pour nous faire réfléchir sur cette éducation qu’on donne, de façon souvent drôle et jamais moralisatrice.

Ce ne sont pas des solutions, ni des astuces mais des pistes de réflexion. À nous ensuite, d’en faire ce qu’on veut, d’y réfléchir, de se poser des questions et de parfois changer nos façons de faire.

Les thèmes abordés sont variés : les relations parents-enfants, la société, école et éducation, autour de la naissance et autres regards sur l’enfance.
Et chaque thème est décliné en plusieurs anecdotes. Certaines drôles ou mignonnes, comme ces enfants qui s’étonnent que leur grand-mère fasse de la purée avec des pommes de terre ! D’autres sont plus « lourdes » comme la douloureuse question de la naissance sous X…
Il y en a une qui m’a un peu plus parlée que les autres. J’ai toujours entendu ma sœur dire que la 2ème place c’était la pire dans une fratrie de trois. Moi je vois pas pourquoi, je pense que chaque place a ses inconvénients !
Mais il y a une anecdote dans le livre qui m’a permis de comprendre un peu plus son point de vue…

Donc j’ai aimé ce livre, je l’ai lu en très peu de temps. Presque tous les exemples m’ont parlé (mais pour certains, je ne suis pas sûre de bien comprendre où on voulait en venir !). J’ai aimé pouvoir réfléchir par moi-même, me faire une opinion à partir de petits riens auxquels on ne fait pas forcément attention et qui pourtant ont leur importance. J’aime qu’on me fasse réfléchir de façon intelligente sans me culpabiliser, ce qui arrive bien trop peu de nos jours !

Histoires de Petits-Grands à l’usage des adultes qui se posent des questions de Jean Epstein, illustration de Zaü, aux Éditions Dunod, 16€

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