Une folle histoire de genou

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Pour celles et ceux qui me suivent depuis un petit moment, vous savez que j’ai un genou pourri. Un genou qui me fait souffrir depuis bien longtemps (on va dire 8 ans environ) mais que j’ai laissé de côté parce que j’ai pas le temps…

Il est probable que j’aie abîmé ce genou lors d’une chute en ski, où je suis « légèrement » tombée dans le ravin à côté de la piste et que je n’ai pas déchaussé… J’vous rassure à part boîter pendant quelques jours, j’avais rien eu de plus. Donc je crois que c’est là que tout a commencé mais je n’en suis même plus certaine parce que ça fait 20 ans, donc je suis pas sûre que ce soit le bon côté ! J’ai oublié !

Bref, ça me gênait pas plus que ça, juste de temps en temps quoi. Et puis j’ai eu mon fils et j’ai beauuuuucoup grossi comme tu le sais. Là, la douleur s’est réellement réveillée. Et au fil de ces 8 années, ça s’est amplifié jusqu’à devenir quotidien. Pas à se tordre de douleur bien sûr, sinon je m’en serais préoccupée avant mais quand même, une gêne dès le réveil… et puis c’est compliqué quand on part en vacances et qu’on marche beaucoup.

Résultat, je me suis dit que j’allais enfin prendre le temps de faire quelque-chose avant qu’il ne soit trop tard.

J’ai donc passé 45 min chez mon généraliste, qui est d’une lenteur incroyable, juste pour avoir mon ordonnance pour un IRM.

Et c’est là que commence la folle aventure de mon genou, une histoire pleine de rebondissements ! YOUPI !

J’ai vu le généraliste en septembre je crois, et j’arrive à avoir un RDV pour l’IRM début novembre.
Je vais donc à mon RDV en étant à peu près sûre que j’ai un problème de ménisque.

IMG_20171106_131259_871 Le ptit triangle blanc, c’est le ménisque foutu.

Bingo, j’ai un morceau de ménisque foutu. Mais le docteur de la clinique est super rassurant : « nan mais ça va hein, vous avez des genoux de gamine ! Un peu de kiné, voire peut-être des infiltrations et ce sera réglé ! »
Je suis ravie, j’ai des genoux de gamine… bousillés mais de gamine ! Je repars donc un peu plus légère en me disant que ça irait vite même si j’ai pas du tout envie d’aller chez le kiné toutes les semaines (j’y allais d’ailleurs tous les jours à ce moment-là pour la bronchiolite de Bulotte…).

Je retourne donc voir mon généraliste pour avoir une ordonnance et aller faire ma kiné.

Et attention, mesdames et messieurs, premier rebondissement !

« Ah oui mais non madame… moi je pense pas que la kiné suffira. Ça fait tellement longtemps que vous avez mal que je pense que ça ne se réparera pas comme ça. Moi je pense qu’il faut opérer et l’enlever ! »

Poin, poin, poin…

Autant te dire que là je fais plus trop la maligne. Parce qu’opérer avec 3 enfants dont un tout petit encore, ça me convenait pas trop… l’immobilisation c’est pas possible quoi hein… et puis je flipouille un poil parce que je n’ai JAMAIS été opérée… (jsuis un roc)

Il me propose donc de prendre un RDV avec un chirurgien spécialisé dans le genou pour avoir un avis.

Et c’est parti. J’appelle dès le lendemain en me disant que les délais vont être fous encore… Mais en fait non ça va, j’ai juste 2 semaines d’attente.

C’est parti pour la clinique du sport hyper chic !

Et attention, mesdames et messieurs, deuxième rebondissement !

« Ah oui mais non madame, avec votre morphologie (en X apparemment)(moi qui pensais être un A ma chérie) si on vous enlève le ménisque, les os vont frotter et vous allez avoir tout de suite de l’arthrose et c’est pas bon ça ! Ça sera même bien pire. Il faut conserver votre ménisque le plus longtemps possible. »
Ok parfait, on opère pas, ça m’arrange ! Mais on fait quoi alors ?
« Ben on fait rien ! »
Ah… ok… j’avoue que je l’avais pas vue venir celle-là !
« La kiné ne servira à rien. À la limite si vous avez vraiment mal vous pourrez faire des infiltrations mais ce sera très temporaire.
Donc c’est comme ça, vous évitez la marche (dommage c’est le seul « sport » que je fais quand j’ai le temps), la rando évidemment (ça tombe bien j’aime pas ça), et vous ne serez jamais marathonienne (oui j’y comptais pas, en revanche j’ai le rêve secret de faire un semi-marathon avec mon mari…). Mais vous pouvez faire du vélo et de la natation. »
Mais sinon, la perte de poids ça peut aider ? Parce que depuis que j’ai perdu du poids j’ai quand même un peu moins mal.
« Ah oui tout à fait. Faut continuer à maigrir. »

Voilà remballe ton genou pourri. Pour une fois que je m’occupe d’un truc qui va pas chez moi, je suis servie ! Y’a rien à faire…
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Et attention, mesdames et messieurs, troisième rebondissement ! Bon petit bond en fait hein.

Depuis que j’ai lancé tout ça, j’ai effectivement perdu une douzaine de kilos ! Et devinez qui n’a presque plus mal ? Ouais ouais c’est Bibi !
Je n’ai plus mal quotidiennement, juste quand je marche beaucoup ou quand je fais certains mouvements. Et aussi quand je porte Bulotte dans le porte-bébé, ben ouais je me remets sur les genoux les 10 kg que j’ai perdus, forcément, ça fait mal !

Donc voilà, je n’ai pas d’autre choix que rester à ce poids (ou moins bien sûr), c’est apparemment la seule solution pour que je ne souffre pas. Ça a juste été une belle perte de temps tous ces RDV… à part savoir que je ne peux pas trop marcher, ce que j’avais déjà remarqué hein, je suis pas plus avancée ! Autant te dire que je suis pas près de reprendre des RDV pour moi !!

C’était fou cette histoire non ? Tant de suspense et de revirements pour un genou… je pense qu’il y a moyen d’en faire un film… au moins.

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